V. Les Hills où vivent Elise et Will
Lundi 16 Juin 2025,
Vous l’aurez compris, j’aime la nature, le silence et la mer, être à l’abri des contingences et vivre dans le secret immense, le plus souvent possible loin du monde et des villes et toujours proche de mes amis.
Tout être humain porte en lui des oppositions, le contraire de lui-même, sa dualité.
Il est vrai que j’aime passionnément Los Angeles car elle est précisément le contraire d’elle-même ou plutôt porte tout en elle, toutes les oppositions sont Elle.
En juin, au rythme soutenu des collections, je suis venue présenter à Los Angeles la première partie de La Nature est Art : « Les Botanistes » à mes agents américains Dierdre et Tony… Brillants agents qui m’accompagnent depuis des années et ont fait de manière très qualitative le succès de La Prestic côté sol américain.
Mes amis Élise et Will m’ont accueillie dans leur jolie maison des Hills. À nouveau, la nature totale dans ce qu’elle a de plus sauvage, le cri des bêtes la nuit, la jungle ici et les palmiers entremêlés aux buissons de fleurs les plus folles, grimpantes, sauvages, dansant avec leur partenaire, arbres de tous genres sous le bleu extrême d’un ciel exemplaire.
Will à mon arrivée est parti en Europe, en France, destinations croisées donc.
J’avais Élise entièrement pour moi, elle partait travailler le matin et je restais avec Mojo, chien fantastiquement grand et gentil qui me regardait gesticuler entres mes échantillons de tissus sur La Nature est Art, seconde partie, fruit de mes écrits que peut-être vous lisez. Je bougeais entre la grande table recouverte d’échantillons de prints et la piscine hollywoodienne, rétro à souhait, parfaitement à mon goût, comme la maison entière.
Bikini, palmiers et inspiration zénithale ont donné ce thème si juste.
Un nouveau dessin de Laurence Kiberlain : palmiers géants, et des rayures façon flagship américain, polo moderne qui claque au vent, énergique, vif.
Il faut dire que la maison d’Élise pourrait être la mienne, sa capacité à mêler les couleurs me ressemble, chez elle, chez eux, je peux tout raconter, tout imaginer… Ainsi j’ai eu l’envie de ma collection à venir, celle de l’hiver 25….
Mais laissons le travail car cette semaine est vite passée entre mes rendez-vous professionnels downtown fashion-district-Findings-showroom, the best ever, et la collection future !!!
C’était déjà samedi et il me fallait rentrer le cœur serré de quitter Élise et la Californie.
Ce dernier samedi, Élise décide de m’emmener déjeuner à Malibu à mi-distance des Hills et de l’aéroport Wardley Cooper abréviation LAX, mon avion était à vingt-et-une heures, 9pm donc.
Nous partons le matin.
Beaucoup de virages cinématographiques où Los Angeles s’étend sur vingt kilomètres époustouflants dans un soleil argent.
Nous voici, quinze minutes plus tard avec Élise descendues des Hills sur Hollywood boulevard dans sa voiture à la conduite automatique, mains en dehors du volant, Élise rit et nous filons en ce dernier jour à Malibu nous baigner dans le Pacifique pour terminer ce voyage d’affaires car oui, la mode est toute une affaire mais déjeuner puis nous baigner dans le Pacifique en est une autre.
Je joins à ce texte des photos personnelles, des photos de bonheur et de joie
car oui, j’aime la Californie, le Pacifique et Elise que je surnomme mon Elichou.
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LES HILLS OÙ VIVENT ELISE ET WILL
Voir VI. La Méditerranée →
